mardi 16 septembre 2008

Côte d'Ivoire élection municipale

mardi 16 septembre 2008



PROGRAMME EN VUE D’UNE COHESION
SOCIALE POUR L’EVEIL DE LA COMMUNE

L'HOMME POURRAIT ETRE MAITRE DE SON MILIEU
APRES QU'IL AIT TOUT REÇU DE DIEU.

PROGRAMME DE CAMPAGNE MUNICIPALE

AVANT- PROPOS

Multiple voix se sont élevées pour justifier l’origine de la société, partant des sciences humaines qui affirment en général que la société est née en rupture avec l’ordre naturel, jusqu’à Émile Durkheim qui identifiait la fondation des sociétés à une grande cérémonie collective donnant naissance à la fois à la religion, à la morale, et à la société. Ce que l’on est en droit de retenir au dessus de toute cette mêlée doctrinale, c’est que l’homme ne peut vivre esseulé, errant dans la nature, dans une absolue individuation. Il est avant tout un animal social. Il est dans sa nature, de vivre avec les autres ses semblables. Et il se doit de vivre ainsi que dans le but de rechercher un état de sécurité. En plus, n’est-ce pas qu’avant tout, l’homme n’est pas qu’un simple animal, mais en plus il est esprit, un être pensant. Et comme tel, il est déploiement, c'est-à-dire ce qui n’arrive pas à se suffire qu’en se « re-tenant » en soi. Il a alors, besoin pour être, d’aller hors de soi, aux autres et même à l’autre, à l’Absolu. En un mot c’est s’épanouir. C’est seulement dans une intelligente ouverture à l’autre qu’il trouve quiétude, sécurité.

En fait, il serait loisible de dire qu’il n’y a de véritables sociétés que de lieux où l’homme se sent pleinement épanoui, où il trouve sécurité. C’est bien, là, la réelle motivation de ce programme de campagne électorale qui se déploiera en générale comme instants d’actions sociales par la sécurisation du milieu existentiel.

A. LA SECURITE

La sécurité, en effet, est un état d'esprit confiant et tranquille qui résulte du sentiment, bien ou mal fondé, que l'on est à l'abri de tout danger. Ainsi dit, ne convient-il pas de la traiter, dès lors, d’où elle tient lieu de se réaliser ? Parlant d’état d’esprit ça ne peut être que dans l’esprit, mieux dans l’âme, qu’il faut cultiver les premiers germes de sécurité. Ainsi, il est évident, une fois de plus, que notre choix du fait religieux n’est pas du tout fortuit. Car c’est dans la conscience que se joue l’acceptation ou le refus du mal ou du bien. C’est pourquoi il faut commencer par édifier les bases de la sécurité à partir d’une formation intellectuelle et une éducation religieuse.



A. I. FONDEMENTS INTELLECTUEL ET RELIGIEUX
COMME FACTEURS DE SECURITE.

A .I. a. LE FONDEMENT INTELLECTUEL.

La sécurité commence évidemment par l’éducation fondamentale : l’homme, initialement de nature animale avec des envies, doit nécessairement être éduqué à partir de trois foyers d’existence à l’échelle sociale : le foyer initial domestique avec le père et la mère, le foyer scolaire, avec les enseignants et le foyer social sous la gouverne éclairée des institutions de l’Etat. A partir de ces trois foyers, l’individu acquiert des instructions intellectuelles, morales et civiques lui permettant de s’assumer comme être libre parce que, formé aux connaissances des règles qui régissent la société, seul milieu dans lequel il peut et doit vivre, car justement c’est lui qui en fait les règles avec les autres citoyens. Plus la société est évoluée, plus l’individu est libre. C’est pourquoi tout programme de société doit nécessairement en vue de la sécurité, raison capitale de son existence, prendre en compte l’émancipation de l’individu dans ces trois types de foyers.

a.1. le foyer domestique.

Le foyer domestique se trouve être la première cellule sociale. Il doit être basé sur la cohésion familiale basée sur le triptyque père, mère et fils. L’individu doit, au mieux du possible, naître dans un foyer avec un père et une mère qui auraient tous deux, les capacités adéquates à la fondation de cette communauté primaire : une éducation ne serait-ce qu’élémentaire aux principes de la vie et des moyens d’existence pour se suffire et pouvoir s’épanouir dans une large générosité d’amour mutuel. Cela doit être le creuset, source du point de départ de la bonne éducation qui marque à jamais, à en croire les propos de l’écrivain français Maurice Magre (1877-1942) : « Je ne veux plus, avoir que l'amour de ma mère, - Redevenir en lui comme un petit enfant, - M'asseoir à ce foyer d'où vient toute lumière, - Mettre à ce reposoir le bouquet de mes ans ». Le parc des rossignols, Le parfait amour.

CE QUE NOUS ENVISAGEONS AVEC LA VOLONTE DES HOMMES ET LA PUISSANCE DE DIEU.

Notre action va donc consister à mettre en place des Conseils de Suivi et d’Epanouissement des Foyers (C.S.E.F.). C’est déjà la Mairie effective dans les quartiers, sorte de communautarisation de proximité.

a.1.1. Constitution

Ce conseil sera constitué de :
1 représentant de chaque groupe ethnique résidant dans le quartier
1 représentant des ressortissants de chaque Etat étranger résidant dans le quartier
1 représentant des différentes institutions religieuses
1 assistante sociale
1 psychologue
1 conseiller juridique
NB : L’idéal serait que l’on tienne compte de l’équilibre du genre.


a.1.2. Les objectifs.

1. Servir de pont entre le maire et la population, pour certains sujet : le maire s’adressera au (C.S.E.F.) et la population pourra passer par cet organe,
2. Réguler avec l’aide du maire, les premières bases de sécurité humaine de nos foyers communautaires en y apportant au mieux du possible le nécessaire pour combler, les besoins tout autant matériels, moraux que d’initier des mesures pratiques d’accompagnements de formation des foyers en vue d’une relative harmonie.
3. Veiller au respect des règles de la dignité et des droits de l’homme.
4. Faire office de syndicat de consommateur local.
5. Conclusion
C’est seulement ainsi, que sur le socle d’une cohésion du foyer autour de l’enfant, avec l’autorité avérée d’un père, de ce fait, premier « re-père » moral de ce dernier, que peut, inéluctablement, s’élever la cohésion sociale, elle-même déjà préfiguratrice de l’émanation d’une Nation totale et parfaite, à partir de son institution dans toutes les autres communes de l’Etat. Le quartier prendra ainsi l’image d’un village, où tous, ensemble, les habitants vivront et partageront les joies et les peines des uns et des autres. Il est évident que cela ne va pas sans une formation académique directe de l’enfant lui-même, d’où le foyer scolaire.

a.2. le foyer scolaire

Après le foyer familial comme première cellule sociale, où, l’enfant a commencé à naître, croître et vivre naturellement dans l’amour des plus proches, le foyer scolaire, sera, en effet, pour lui, le deuxième creuset dans lequel il va, cette fois-là, devoir apprendre à déployer encore plus des facultés d’altruisme et de responsabilité, au regard de cet autre père qui n’est plus que le maître comme nouveau « re-père ». Le maître, lui inculquera les valeurs morales et civiques nécessaires à son insertion sociale. Il devient alors un être social, c'est-à-dire, capable de vivre et d’échanger avec les autres selon des normes civiques et éthiques. Il apprend aussi à s’assumer non seulement comme composante indispensable et nécessaire à la société, ayant, a priori, bénéficié de la protection et des biens, de ses prédécesseurs, qu’il devra, lui aussi, un jour, en tant que responsable, rétrocéder à la génération future dans une forme plus améliorée, respectant ainsi la marche d’une humanité de plus en plus évidente. C’est seulement à partir de ce processus, que l’individu peut déjà générer des instincts de sécurité, parce que initialement construit comme conscience responsable de lui-même, des autres et voire de la génération future.
En un mot, faire naître le sens de la responsabilité dans la tête d’un enfant c’est déjà faire de lui un agent de sécurité sociétale, car : « être homme, selon Saint-Exupéry, dans son œuvre Terre des Hommes, c'est précisément être responsable. C'est sentir, en posant sa pierre, que l'on contribue à bâtir le monde ». Il est évident que les nôtres ne chercheront donc pas à détruire le nôtre.

ETAT DES LIEUX

Il était, en effet, possible de retrouver cet idéal de foyer scolaire dans les années 60, 70, où l’école était le lieu dans lequel l’enfant était heureux d’aller travailler et de jouer avec des amis sous le regard bienveillant des maîtres auxquels il vouait respect et considération, parce qu’incarnant, d’emblée, eux-mêmes, au mieux du possible, des vertus sociales qu’ils enseignaient. Depuis deux décennies déjà, le milieu scolaire est devenu tout autre, gangrené par une vaste corruption des mœurs à tous les niveaux : d’abord des enseignants frappés par une drastique récession du niveau de vie avec des salaires qui n’évoluent pas, à leur corps défendant, n’ont de cesse, honteusement , à faire la manche, contre leur gré, pour permettre aussi aux leurs d’avoir du pain ; des élèves inconscients, ensuite, que la conjoncture de dégénérescence a fini par entraîner dans la facilité, la tricherie et la violence ; le tout corroboré par des parents excédés qui n’hésitent pas à céder aux rackettes des premiers et aux caprices des seconds. Il ne faut surtout pas occulter, au niveau de cette analyse, l’état des infrastructures scolaires, qui se trouve dans une situation déplorable, partant de l’engorgement des bâtiments par une intense activité mercantiliste nuisible, tout autour des établissements, à des salles de classes sévèrement abîmées, mettant même en danger la vie de nos enfants et de leurs maîtres. Telle est ainsi présentée l’accablante situation de l’école dans la commune d’Adjamé.
Dès lors, notre action au sujet de la sécurité, par la fondation de l’homme ’’intellectuel’’, passera par la restauration des infrastructures scolaires et par des actions humanitaires et culturelles.

CE QUE NOUS ENVISAGEONS AVEC LA VOLONTE DES HOMMES
ET LA PUISSANCE DE DIEU.

a.2.1. Infrastructures scolaires.

a.2.1. 1.Restauration des acquis.

1. Nous commencerons par éloigner, au mieux du possible, toutes les activités commerciales, de ces lieux d’apprentissage au savoir pour en faire de véritables temples afin d’octroyer toutes les chances aussi aux enfants de la commune d’Adjamé, sous le regard de Dieu, de réussir socialement, comme ceux de Cocody ou d’ailleurs.
2. Rendre ensuite sain l’environnement, par un rafraîchissement des murs,
3. Cultiver dans l’esprit des plus petits, l’importance de l’écologie en commençant par le simple maintien de l’hygiène de soi-même d’abord et du milieu ensuite.
4. Initier des activités de jardinage, de repiquage et d’entretien des plantes dans les cours des écoles de la commune.
5. Mettre en place des clubs d’écologie dans nos établissements à travers d’intenses activités de sensibilisation aux principes d’écologie

a.2.1.2. Construction d’établissements

Nous mettrons en place un système d’édification d’établissements publics de formation scolaire et universitaire en lieu place d’une politique de construction sauvage et anarchique de magasins de commerce sur tout l’étendu de la commune. Nous commencerons avec l’aide du Tout Puissant et celle de la bonne volonté de particuliers et des bailleurs de fonds locaux, la construction d’une académie regroupant tous les niveaux d’études allant de la maternelle au supérieur, sans toutefois négliger les attentions à apporter aux autres établissements. Nous mettrons tout notre dévolu à bâtir cet édifice, avec, non seulement, tout le confort approprié à un bon milieu d’étude, mais en plus, nous ferons en sorte que le personnel administratif et enseignant soit au mieux traiter.

Interrogeons-nous sérieusement :

Comment comprendre que l’avenir de nos enfants soit hypothéqué à cause de la vie devenue aujourd’hui très chère, surtout au niveau de l’école ET QU’ON Y FASSE RIEN ? A peine, êtes vous heureux que votre enfant ait obtenu le baccalauréat voici que les problèmes commencent :
- Orientation à l’université, personne ne veut y aller à cause des grèves à répétition.
- Affectation dans les grandes écoles, vous n’arrivez pas à payer les frais d’inscription trop élevés.
- ALORS QUE DEVIENNENT NOS ENFANTS pendant que ceux des plus riches fréquentent des écoles qui font au moins deux millions de nos francs ?

LES RAISONS

Une grande partie de l’école appartient aux personnes privées qui font des affaires. En pareille circonstance c’est pour se faire des bénéfices. C’est normal. Mais nous ne pouvons rester là à regarder nos enfants à la remorque des autres. Qu’ont-ils fait pour nous mériter ainsi comme parents démunis ?

DEMUNIS OUI, MAIS PAS SI BETES. USONS ALORS D’INTELLIGENCE.
SOLUTIONS :
ASSUMONS ALORS L’AVENIR DE NOS ENFANTS
AVEC CE PROGRAMME N’DRIN :
1- Construire un complexe scolaire allant de la maternelle au supérieur, avec un institut de
formation professionnelle.
2- Assurer les salaires et les charges administratifs, avec les caisses de la commune,
NOTRE CAISSE A TOUS ET NON CELLE D’UN SEUL INDIVIDU.
3- Nous pourrons alors avoir les meilleurs professeurs de la place pour dispenser de bons
cours à nos enfants : des cours de morale, de civisme et de religions (musulmane,
chrétienne)
5- Ce sont nos enfants, nous sommes parents directs, alors pas de revendications, pas de grèves, parce que tout ce qu’il faut pour qu’ils soient les meilleurs afin d’avoir des hommes plus tard capables de nous aider dans notre vieillesse, nous le ferons pour eux.
Beaucoup sont passés au commande de notre commune qu’ont-ils proposé dans ce sens ?

En somme faire de cette académie, un véritable joyau de l’excellence sur le sol d’Adjamé pour permettre à nos jeunes d’avoir, au moindre coût, les mêmes chances de réussite et d’insertion sociale satisfaisante que ceux des autres communes, généralement de source bourgeoise. Cela est possible, seulement dans un esprit d’ensemble : et tous ensemble, par nos petits moyens, nous pouvons en faire une grosse puissance en vue d’un meilleur avenir pour nos enfants, qui se chargeront valablement de nous, à la retraite.
Conclusion :

En clair, il faut restaurer le milieu scolaire pour qu’il en sorte des âmes saines et saintes, faisant allusion à la célèbre maxime latine : « MENS SANA IN CORPORE SANO » une âme saine dans un corps sain, traduit en langue française. Saint François de Sales renchérit d’ailleurs en ces termes qu’: « Il faut soigner le corps pour que l'âme s'y plaise » Salles Porte Clé: Amazon.fr: Cuisine & Maison. Ici il serait bien d’entendre le terme corps comme le corps humain et corps comme le milieu, l’école.

Le Conseil de Suivi et d’Epanouissement des Foyers (C.S.E.F.), sera chargé désormais d’installer, pour une bonne marche de l’école, les organes suivants : le Comité de Gestion Scolaire, l’amicale des enseignants, le Comité Communal des Elèves.


a.2.2. LE COGES

Le Comité de Gestion Scolaire représentera les parents. Il sera chargé de la gestion financière de l’école du quartier. Il prendra avec l’accord du (C.S.E.F.) des initiatives pour la bonne marche de l’école. C’est en fait l’actuel COGES. Mais celui sera régi par le ( C.S.E.F.).

a.2.3. L’Amicale Communale des Enseignants (A.C.E.)

Dans chaque quartier le (C.S.E.F.) encouragera les enseignants à mettre sur pied une amicale. Elle sera chargée d’examiner et de soumettre ses préoccupations au (C.S.E.F.) qui tentera de les résoudre. Dans le cas contraire le (C.S.E.F.) les transmettra au grand conseil municipal.
Ayant à l’ouvrage les jeunes consciences à édifier, il serait logique, qu’a priori, nos enseignants aient les leurs dégagées, autant que cela puisse être possible, de quelques préoccupations d’ordre matériel. Pour cela, nous ferons en sorte qu’une modeste prime annuelle leur soit octroyée. Le Conseil de Suivi et d’Epanouissement des Foyers (C.S.E.F.), par le truchement du Comité de Gestion Scolaire (COGES), s’emploiera à entretenir, avec les enseignants des rapports de convivialités très soutenues : l’enseignant doit pleinement faire partie du corps social communal.

a.2.4. Le Comité Communal des Elèves (C.C.E)

Le (C.S.E.F.) se chargera de mettre en place le Comité Communal des Elèves afin de les suivre et de les aider dans le bon fonctionnement de leurs études. Ce comité constitué d’élèves résidants dans la commune aura pour fonction essentielle d’examiner, de résoudre les préoccupations des élèves et d’initier des activités culturelles sous le regard du (C.S.E.F.) et du (COGES).

a.2.5. Animations culturelles communales.

Le (C.S.E.F.), par le canal du (COGES) et du (C.C.E.) animera les établissements en y instaurant, en vue de la diversité culturelle universelle, des mois d’échanges Culturels avec les Etats représentés en Côte d’Ivoire. Ainsi, nous aurons, par exemple, dans un établissement, selon le choix du (C.C.E.) et avec l’accord et le soutien des ambassades, le mois de la France, le mois du Burkina Fasso etc. ces activités culturelles permettront à notre jeunesse de s’ouvrir à celle des autres. L’occasion va même être donnée aux circonstances de jumelage avec les établissements des Etats frères. Cette relation pourrait tout autant profiter à nos enseignants qui auront l’opportunité d’échanger et de s’enrichir de l’expérience de leurs collègues d’ailleurs, qu’elle s’investir ainsi qu’un puissant outil d’intégration universelle.

a.2.6. PRIX ANNUELS D’EXCELLENCE

Toute cette activité culturelle devra être corroborée par un prix annuel d’excellence à l’image du prix "Ebony" des journalistes primant les meilleurs de l’année. Le prix annuel de l’excellence, soutenu par des sponsors, des opérateurs économiques et des organisations internationales œuvrant dans le cadre des projets de l’enfance, primera les meilleurs de l’année : les meilleurs établissements, les meilleurs directeurs d’école, les meilleurs enseignants, les meilleurs parents d’élèves et les meilleurs élèves. Cette activité nous permettra avec l’aide des uns et des autres, non seulement de relever la qualité de l’éducation dans la commune, mais aussi de pouvoir doter nos infrastructures scolaires de moyens modernes d’apprentissage tels que des outils de l’internet.
• Nous envisageons, à cet effet, doter nos écoles, avant la fin de la deuxième année de notre exercice, de systèmes informatiques via internet avec 10 P.C.(personal computer), soit ordinateur personnel en langue française, par établissement scolaire.
• Nous commencerons au sujet de la bibliothèque par un bibliobus qui sillonnera périodiquement les établissements.

En un mot voici les points de notre programme concernant les jeunes qui sont encore sur les bancs. Nous voulons, avec les moyens que nous aurons, et avec l’aide du Tout Puissant, faire d’eux des citoyens responsables et comme tels, ils ne pourront qu’être des instruments de sécurité sociale. Nous aurons pour autant des points de réflexion pour notre jeunesse désœuvrée, les diplômés comme pour ceux qui n’ont pas eu assez de chance d’aller plus loin dans les études.

a.3. Le foyer social.

Après les foyers domestiques et les foyers scolaires, finalement, de l’age de l’enfance à celui de l’adolescence, l’individu passe au troisième niveau de l’échelle sociale, le foyer social. A ce stade, il a fini d’acquérir le savoir, le savoir faire et le savoir être qu’il se doit maintenant, en tant que responsable, de réinvestir dans son milieu, comme acteur de développement économique et agent social.
Economiquement, grâce à ses compétences intellectuelles, il va s’insérer dans une structure professionnelle productrice de valeurs et de biens.
Socialement, il sera appelé, selon sa convenance, à fonder un foyer ou à demeurer seul. Mais toujours est il que ses acquis en capital de bonne conduite et de valeurs intellectuelles doivent le mener à se déterminer comme un bon agent social, un bon citoyen, respectueux des règles pratiques de société et des institutions de l’Etat. Ainsi, il faut une multitude de citoyens de cette espèce pour générer une société de qualité où il ferait bon vivre.
En fait il n’y a de véritable Etat que de véritables citoyens.

ETAT DES LIEUX

Adjamé, autrefois, en grande partie quartier dortoir, a fini par connaître ces dernières années, une intense métamorphose, passant de cette nature première à un état de cité hautement commerciale. Les magasins ont poussé de toute part ne laissant que peu d’espace pour l’épanouissement des habitants. Chacun se retrouve cloîtré dans le lieu tout juste d’un habitat, où on y entre, les soirs pour dormir. Les familles n’ont plus assez de temps pour se fréquenter et pour partager ensemble le quotidien. Les plus petits sont laissés à eux-mêmes, pendant que les parents, sur les marchés et dans les services, recherchent, vaille que vaille, des moyens de rapporter du pain aux siens. Les conditions d’études ne sont non plus pas évidentes pour les apprenants.

Résultat : fort taux d’échecs scolaires avec des enfants qui finissent dans la rue.

Conséquence : pourcentage élevé de dévoyés sociaux, qu’il faut éviter de condamner par des termes, tel que délinquant, qui, en fait, est un concept de jurisprudence, signifiant celui, qui a commis un délit. Alors, est-ce vraiment délictueux que d’avoir eu la malchance de naître dans des conditions qui ne favorisent presque pas de chance de réussite sociale, et qu’à la suite, on se retrouve dans la rue, à son corps défendant, pour rechercher de quoi répondre aux besoins qu’impose sa nature, dans une société de moins en moins généreuse ? Sommes-nous pas là, face à un cas de déterminisme social inéluctable, qui exige plus d’attention et de quête de « remédiation » que d’acte à la simple et pure condamnation ? L’enfant ne naît pas avec un programme a priori qu’il impose à son entourage, à moins qu’il ne soit naturellement déficient mental. Il commence d’abord par être conçu et construit par ses parents, jusqu’à l’âge de la raison, où, progressivement, il se prend en charge, après qu’il ait reçu de ses prédécesseurs les fondamentaux de base au bien être, au bien vivre et à la bonne conduite dans la société. Cependant, tout système de communautarisation, fut-il, urbain, doit se bâtir sous la forme ancienne de nos villages, où, l’individu n’est tel que « individu-pour-la-communauté ». Un enfant est d’emblé pour tous : bon il l’est pour tous, mauvais il l’est pour tous. Voila pourquoi, notre programme se veut être pragmatique dans ce sens.

CE QUE NOUS ENVISAGEONS AVEC LA VOLONTE DES HOMMES
ET LA PUISSANCE DE DIEU.

Face à cette situation de personnes qui n’ont pas réussi à s’insérer socialement, il serait bien de faire la part des choses et prendre, entre autres, en compte deux cas d’espèces: les diplômés sans emploi et les jeunes sans formation initiale.

a.3.1 Les diplômés sans emplois.

Nous nous ferons fort dans notre programme d’activités sociales pour ces
jeunes, de mettre sur pieds une cellule de jeunes diplômés de la commune
d’Adjamé en quête d’emplois (C.J.D.C.A.Q.E.). Cette cellule, avec l’appui directe
du Maire, recherchera :
1. Au mieux du possible en fonction des besoins administratifs, à insérer bon nombre, dans les services municipaux, en vue d’une perfection des prestations sociales.
2. A constater dans la commune :

a. une architecture sans norme,
b. une absence presque totale d’espaces verts
c. un manque d’espaces aérés pour enfants,
d. un manque total d’organismes d’écoute et d’aide aux personnes âgées,
e. un manque d’organe de soutien scolaire communal,
f. un manque de cellules d’encouragement et d’alphabétisation pour personnes âgées,
g. un manque d’équipe de guidance touristique,
h. un manque de groupe de presse communale,
i. un service de transmission et de redistribution de courriers,

ne serait-ce que ça, la mairie pourrait, respectivement :

a. monter un cabinet d’architecture,
b. monter une véritable équipe de techniciens de l’environnement,
c. créer un espace aéré et ludique pour enfants avec un personnel spécialisé,
d. former des agents chargés du suivi des personnes du troisième âge,
e. mettre en place une équipe d’agents qui se seront formés aux principes de base de l’enseignement pour un soutien pédagogique des enfants de familles démunies,
f. une politique d’encouragement à l’alphabétisation pour les adultes,
g. un groupe de géographes qui seront formés au métier de tourisme en vue de la guidance,
h. des agents de presse
i. et des courtiers...

Ce processus pourrait permettre à plus de 500 jeunes de la commune de se faire des moyens modestement suffisants pour nourrir, entretenir et épanouir une famille sous leur responsabilité.

3. Rencontrer, une fois aux assisses de la gestion des affaires communales, les opérateurs économiques exerçant sur la commune respectivement : les établissements scolaires privés, les banques, les pharmacies, les stations d’essence, les grandes surfaces commerciales etc. en vue de leur faire une courtoise demande d’employer un ou plusieurs de nos jeunes, au prétexte de les avoir initialement formés, pour les premiers cités (les établissement privés), et pour les autres, comme leurs clientèles immédiates sans compter avec eux leurs parents. c’est un peu un appel à une reconnaissance de faveur concourant d’abord à une aide au renforcement de la cohésion sociale qui, ensuite, leur permettre d’avoir des agents de moins en moins stressés par les soucis de déplacements. Ils habiteront dans la commune. le résultat de ce processus sera communiqué par voie de presse locale, en sorte de publicité en leur faveur cette fois-ci.

a.3.2. Les jeunes sans formation initiale.

A ce niveau, nous nous servirons de deux arguments : Le génie civil, l’emploi à la
sécurité, le personnel de maison féminin, la banque des jeunes et le sport.

a.3.2.1 Le génie civil.

Avec l’aide des organismes de l’Etat oeuvrant dans la formation professionnelle, nous
nous emploierons à créer un atelier de génie civil qui formera 500 jeunes dans les
métiers de :
• Maçonnerie,
• Ferronnerie,
• ébénisterie,
• plomberie,
• et des spécialistes de l’assainissement de la voirie.
Une fois formés, ces jeunes pourraient tout autant servir, les requêtes de la mairie, que
celles de particuliers qui en auront besoin.

a.3.2.2. Emplois à la sécurité.

Ce domaine nous semble d’autant plus important qu’il constitue un des points essentiels de notre programme. En effet, sous le poids d’une intense activité commerciale, la commune est aujourd’hui devenue un lieu assez fréquenté par des malfrats de tous acabits. Cet aspect d’insécurité met en mal tout le tissu social, partant de la situation des habitants, à celle des commerçants eux-mêmes, en passant par celles de leurs clients. Raison pour laquelle :
• avec le concours financier des commerçants de la commune, nous élaborerons, donc, un système de sécurité allant d’un processus de dissuasion à celui de légère coercition par la conduite au poste de police de tout contrevenant.
• Nous mettrons également un dispositif de quadrillage des différents axes névralgiques de la commune, à l’aide de système vidéosurveillance.
• Nous emploierons plus de 2.000 jeunes qui vont patrouiller jour et nuit en vue de veiller sur la quiétude des habitants et des commerces.
• Il est bien de le signaler, ces jeunes seront formés par les éléments de la sécurité nationale avec lesquels ils auront à travailler sur le terrain.

Le financement :

si Adjamé a la faveur d’être un lieu de commerce et qu’on pourrait y trouver sur place au moins 100.000 commerçants. En s’essayant à l’exercice qui consisterait à ne prélever que 100F par jour chez les commerçants, ce qui revient à la somme de 10.000.000F et qui ferait au total 300.000.000F le mois, nous pourrons, tenez vous bien, payer un salaire de près de 100.000 F à nos braves jeunes pour qu’il quittent la rue et aient honnêtement l’occasion eux aussi, d’acquérir les possibilités d’avoir une épouse et des enfants qu’ils pourront entretenir avec l’aide de Dieu.

• Dans le même ordre d’idée, il serait aussi important de mettre en évidence l’apport des services nationaux assermentés de sécurité, telles que la police et la gendarmerie.
• Ces deux organes ont été, jusqu’à présent, à tort, éloignés de la population. Il faut, avec ce nouveau programme, revoir la qualité des rapports police/population par des séances de sensibilisation de leur contribution à notre sécurité.
• Désormais, dans la commune d’Adjamé, ces agents de l’ordre, qui, nuit et jour, pendant que nous dormons paisiblement, ou nous vaquons tranquillement à nos occupations, essaient pour notre sécurité, au mieux de leurs moyens, sous le soleil comme sous la pluie, contre vents et marrées, de nous assurer la sécurité, ces agents, disions-nous, devront être mieux considérés qu’autrefois. C’est vrai que c’est bien leur métier. Mais il convient, dans un sens humain, de déployer pour ces mandataires de l’ordre, des mesures adéquates d’encouragement à la tâche, telles que des primes, des journées de reconnaissance, des donations pour chaque départ à la retraite etc. Après Dieu et les institutions, c’est bien ces agents qui nous assurent notre sécurité physique.

Nous pensons qu’une fois ce dispositif sécuritaire mis en place, notre commune sera plus fréquentée qu’habituellement. Et ceci, bien sur, est tout autant bénéfique pour les commerçants que pour les riverains. Ils auront alors tout intérêt à composer avec nous.

N.B : 150 bonnes dames, nos mères qui entretiennent nos rues, percevrons 15.000.000 F de la somme restante, à hauteur de 100.000 F comme salaire. Nos mamans seront soulagées, un temps soit peu de leurs peines.

a.3.2.3. le personnel de maison féminin :

C’est avec amertume que nous assistons, impuissants, à la forme éculée de traite éhontée de l’employée de maison. Une fois aux commandes, nous nous emploierons à les instruire, dans nos centres de formation féminine. Ensuite la mairie, pour leurs protections, commettra, un cabinet en vue de leurs placements, leurs traitements salariaux, leur sécurité sanitaire, voire leur retraite.
En clair, nous voulons en faire un emploi comme tout autre, en permettant à nos jeunes filles de jouir pleinement du fruit de leurs efforts.

a.3.2.4. La banque des jeunes :

Une fois aux affaires, nous mettrons en place une banque de jeunes. Elle sera régie par un conseil d’administration, composé des jeunes eux-mêmes, sous bien sur, la vigilance du Maire, il y va de sa crédibilité aux yeux de son électorat d’où sa réélection.
Actions :
Les jeunes eux-mêmes fourniront les comptes de cette banque à hauteur de :
100F x 2.000.000 = 200.000.000 F, par jour,
Sur :
30 jours, nous aurons 6.000.000.000 de nos francs.

Que faire avec cet argent ?

Donner d’abord de l’emploi à ces 2.000.000 de jeunes en allant par exemple, racheter dans le nord du pays, les unités industrielles sucrières restées en friche faute d’investissement. Toujours est-il que ces jeunes, par cette action, seront actionnaires et employés dans un conglomérat financier tout fait novateur dans la sous région.


a.3.2.5. Le sport.

C’est en effet malheureux, dans nos cités de considérer l’école comme l’unique structure d’évaluation permettant à l’homme, selon ses compétences de se hisser aux hautes cimes de l’échelle sociale. Alors qu’il est tout à fait possible à un individu d’occuper cette même hauteur à partir de d’autres canons d’appréciation tel que le sport. L’histoire ne manque pas de champions illettrés avec une vie sociale équilibrée. Et pour en faire d’avantage et dans la bonne mesure il est tout net, pour l’idéal d’associer ces deux mesures d’évaluation dans le cadre d’une politique d’insertion des jeunes à la vie sociale et surtout de mener une réaliste lutte contre la pauvreté.
Nous envisageons dans ce sens, mettre en place une politique de pratique sportive très attractive afin de déceler, encourager et vendre des compétences par ces actions suivantes :
Insérer depuis l’école primaire jusqu’aux institutions supérieures un programme sport/études pour des volontaires, en accord avec le Ministère de l’Education Nationale.
Construire un établissement à caractère spécifique : sport/études. Les meilleurs seront exploités pour leurs propres bénéfices et ceux de la mairie, cela, sous conduite d’une équipe marketing management.
Mise en place d’un système de haute compétition sportive inter quartier, à travers quatre modules : le football, le basket-ball, le hand-ball et le cyclisme. Chaque quartier sera représenté en ces différentes disciplines par des athlètes qui auront à compétir sur des stades à entrées payantes, selon une période qui débutera par une ouverture officielle annuelle des activités sportives de la commune et s’achèvera par sa fermeture aussi officielle, si possible. Ces entrées vont nous permettre de positionner au niveau national les meilleurs athlètes de la commune. Notons au passage que nous nous emploierons à faire de cette activité sportive, un véritable catalyseur de saine émulation entre d’une part les athlètes d’abord, mais ensuite entre les quartiers eux-mêmes afin de redonner à chacun un sens à la vie, à la bonne vie que des difficultés économiques nous ont fait perdre de vue. C’est en fait, mettre en évidence la qualité de la vie à travers ces compétitions qui mettront, à n’en point douter les vertus fondamentales de l’existence humaine : l’ouverture à l’autre, le partage, le courage, la quête de la victoire et l’acception de la perte ; En tout il faut à Adjamé l’expression de vivante convivialité : il faut vivre la vie a Adjamé pendant qu’on y est avant la fin de la transition obligatoire. Et ça nous le pouvons, parce que le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob le veut pour l’homme.


a.4. FEDERATION DE FOOT-BALL d’ADJAME

Le football bien organisé peut être non seulement source d’épanouissement mais aussi du revenu pour notre jeunesse. Il va alors s’agir de mettre en place de manière élective une Fédération Communale de Foot qui se chargera de faire compétir les athlètes des dix-neuf quartiers sur les quatre grands stades de la commune, à entrées payantes. Avec l’engouement que cette activité suscitera au niveau des quartiers, par l’appui des sponsors qui liquideront, en sorte de fête foraine, leurs produits, nous pouvons nous assurer du succès de ces rencontres. Nos jeunes gens pourront, dans un premier, faute de mieux, se faire quelque moyen d’existence ; ensuite une politique marketing mise en place se chargera de placer les meilleurs joueurs sur l’échiquier national et international. Au bout du compte de ce projet la Fédération aura pour obligation de sortir la meilleure équipe de la commune que nous placerons en division nationale. A n’en point douter c’est toujours cette Fédération qui suivra cette équipe communale sur le plan national.


En clair, il est question essentiellement, à travers l’établissement d’une bonne politique sociale à la formation de compétences et de valeurs humaines que nous désirons ardemment entreprendre avec la population de notre commune, aux fins de susciter des êtres utiles et responsables à la cité, de s’assurer d’une sécurité sociale relativement parfaite. Mais, en principe, si l’intellect permet à l’individu, par l’apprentissage, de s’approprier des normes à une bonne conduite sociale, il va s’en dire que l’observance de ces préceptes, entre simples entités humaines, peut être entachée d’appréciations arbitraires, raison pour laquelle, l’apport d’une réalité surhumaine pourrait s’avérer comme encrage nécessaire pour le salut de l’homme : Dieu amour au sein de la cité comme ciment de vie heureuse.

A.II. LE FONDEMENT RELIGIEUX.

L’ETAT DES LIEUX
Bouleversés par les pressions des effets socio-économiques d’un capitalisme sans foi ni loi et quelque fois sans feu ni lieu, les hommes s’achèvent inexorablement à évacuer de leur sphère existentielle Dieu et les valeurs humaines, pour installer sur un piédestal royal, sorte de pandémonium, un dieu nouveau, l’argent et ses non moins véreux dévots. Loin du sentiment comme expression de considération et du respect de l’autre, de tolérance, de partage et du pardon, tout désormais s’effectue sous la norme du calcul.
Dans le premier foyer déjà, le foyer domestique, ce processus de calcul divise l’époux et l’épouse, au point où la femme aujourd’hui, peut exiger et faire valoir radicalement des droits dans les échanges du couple en lieu et place de l’amour; le fils peut traduire ses parents devant des instances judiciaires et les faire condamner au besoin. Dans le deuxième foyer, l’école, l’élève, l’apprenant parle plus de droit que de respect au maître. Enfin dans le dernier foyer, la société, il n’existe plus de respect pour les autorités, et quelques autorités, non avides de la crainte de Dieu, pillent volent et écrasent les plus petits.
En un mot, l’ère du capitalisme sans foi ni loi, parce d’abord , déniant le sentiment , la tolérance et l’espérance au profit d’un intérêt accaparateur et vorace, et ensuite, finissant par ne plus respecter les principes établis, fait éclater sur son passage tout foyer comme source d’union, de resserrement, de chaleur , de feu entre les membres d’une famille, d’une structure d’initiation, de la société, pour s’achever ainsi de briser tous les lieux : le foyer domestique, l’école et la société. Alors sans feu ni lieu, toutes les valeurs volent en éclat sous le coup de boutoir du dieu argent. Sans vergogne on vole, on pille, on insulte. Ceux qui se sont accaparés le plus de biens, le plus souvent d’indélicates manières, écrasent les pauvres. Et les pauvres se dénigrent les uns les autres auprès des plus nantis dans le but de se procurer le pain quotidien.
Triste sort que celui d’une cité d’individus qui pouvaient connaître plus de bonheur, seulement s’ils arrivaient à faire usage de plus d’intelligence et de clarté dans l’esprit pour se rendre à l’évidence que le point central, l’épicentre autour duquel, ils étaient rattachés les uns aux autres et qui leur permettait de graviter dans un ordonnancement harmonieux, n’était plus ou du moins leur était dissimulé par les effets nocifs d’une quête effrénée de biens matériels, au point où, s’établisse désormais le chaos et qu’il faille nécessairement rétablir l’ordre en replaçant l’homme au centre de tout agir sur le socle d’un épicentre spirituel : Dieu.
C’est justement, entre autres, l’objet principal de ce programme homino-centré, présider à l’élaboration d’une stratégie de restructuration sociale qui conduirait simplement à placer Dieu et les valeurs humaines dans la tête, les us et coutumes de nos citoyens en plus éclairés des sciences normatives pour une société juste et équitable parce que suffisamment empreinte de considération, d’amour de partage et de tolérance pour l’autre avec l’autre et pour tous.


CE QUE NOUS ENVISAGEONS AVEC LA VOLONTE DES HOMMES ET LA PUISSANCE DE DIEU.

En vue, Alors, d’une normalisation de la vie publique par une sensibilisation éthique et religieuse, en accord avec toute la communauté religieuse et dans une synergie d’esprits chrétien et musulman, autour de nos vénérés pasteurs et imans, nous nous évertuerons à bâtir une société d’êtres imbus de la sainte parole, de la louange divine, du respect des valeurs et de la dignité humaine. Et ceci dans un creuset œcuménique dit Conseil Communal œcuménique (C.C.O.). C’est un organe qui siégera directement auprès du Maire comme conseil aux affaires religieuses.
Cet organe encouragera, dans les dix neuf quartiers de la commune, l’établissement de communautés religieuses de base (C.R.B.), dans le strict respect des diverses sensibilités doctrinales : les chrétiens ainsi que les musulmans tiendront indépendamment des réunions par quinzaine ou en une autre période selon leur propre volonté. Ce programme est déjà, soulignons-le, effectif dans certaines communautés religieuses.
Ensemble avec le (C.S.E.F.), cet organe entretiendra avec les foyers, selon leurs ordres respectifs, les aspects civiques, moraux et religieux.
Il choisira, relativement à des critères pré-établis, des candidats aux différents pèlerinages religieux qui vont être officiellement subventionnés par les caisses de la commune, enfin d’éviter que cela provienne de la poche d’un individu, dans un sens clientéliste, et pour lequel, on fera par la suite un culte.
A défaut de l’enseignement religieux dans nos écoles, un jour de la semaine sera choisi, en accord avec les chefs religieux, en vue de la formation spirituelle des plus petits. Deux heures de l’après-midi des samedis, par exemple, serviront à la catéchèse, et aux prêches.
Des plages à la sensibilisation spirituelle seront diffusées en tenant compte des diverses sensibilités doctrinales, sur les chaînes de radio de proximités, et dans le bulletin d’information communale.
Sur des pancartes publiques seront affichées des annonces incitant à de bonnes tenues en publique (vêtements corrects, respect des personnes âgées, respect des institutions l’Etat,…).
Enfin, tout en tenant compte de la laïcité de l’Etat et au regard des libertés individuelles, cet aspect de notre programme, ne fera effet d’aucune contrainte sur le citoyen. Il sera à titre suggestif, présenté, discuté, et d’ailleurs, pour le meilleur des cas, en vue du bien de toute la cité, corrigé ou même rejeté. Que l’on sache tout de même que nous l’aurions voulu dans la vie publique, comme catalyseur à l’émergence d’un ordre social juste et équitable parce que foncièrement établi sous le règne d’un souverain absolu dont seulement, la crainte et la vénération, selon des vérités établies sur la base de la foi et non encore suffisamment contredites pour être purement et simplement réfutés, peuvent être source d’espérance.

N.B. L’unique certitude incontournable et inentourable, c’est que, vous et moi, comme personne en présence de ce texte, riche ou pauvre, roi ou esclave, noir ou blanc, nous aurons à être confrontés, un soir, à l’épreuve de l’inaugurale première nuit passée hors du monde, surtout du mode existentiel habituel, loin de nos proches, épouse, époux, enfants…dans la stricte solitude, sinon claustration absolu du « tout-seul-avec-soi-même » et dans le silence d’une unique pièce de bois ou de fer ou même d’or taillé, enfoui dans les profondeurs d’un cimetière sans aucune autre réalité. Mais confrontés à quoi ? À qui ? Seul face à quoi ? Seul face à qui ? Tout ou presque tout a été dit. Mais rien jusqu’à cet unique instant n’a été prouvé. C’est justement là le moment de l’épreuve d’une preuve...preuve de quoi ?
En un mot, avant cette ultime épreuve il convient pour se passer de toute surprise désagréable, d’apprendre à bien vivre ; vivre de manière juste et bien, on y gagne toujours. C’est pourquoi nous essayerons de mettre au centre de nos activités la vie. Nous ferons la promotion de la qualité de la vie par l’élaboration d’un programme d’actions culturelles subséquentes.

B. LA CULTURE

Si on entend par culture, l’ensemble des structures sociales et des manifestations artistiques, religieuses, intellectuelles, qui définissent une société, il est tout évident que provenant d’horizons diverses (du Nord, du Centre, de l’Est et de l’Ouest) nous puissions, tout en mettant à profit toute cette diversité culturelle, au travers d’organisations de spectacles attractives, nous appuyer fondamentalement, avant tout, sur la culture de notre terre d’accueil, la culture Ebrié comme point focal initial.

L’ETAT DES LIEUX

Aujourd’hui plus que jamais, l’homme en générale, ne vit que pour s’occuper et surtout s’occuper des tâches quelques fois astreignantes : rien que des travaux, des réunions, des cultes, des prêches etc. il passe ainsi peu de temps en famille. Lorsqu’il y est, la télévision s’insurge comme le maître du foyer pour s’accaparer de tout l’espace temps des uns et des autres en vue de le monnayer à sa guise au rythme de ses contenus bons ou mauvais. Il n’existe même plus aux membres de la famille des moments pour partager l’instant d’une sympathique convivialité, pour qu’on puisse, en plus, demander à ceux-ci de déployer des moments d’accointances agréables avec le voisin dans le noble but de mieux conjuguer le sentiment d’Amour vivement recommandé pour la cohésion du foyer et des foyers. A peine même, s’il est possible de se voir plus d’une fois dans la semaine, jusqu’au jour où, la circonstance d’un malheur ou d’un bonheur arrive à réunir tout le monde. L’authentique image du soir au village, dans une ambiance de cadences et de rythmes traditionnels, qui autrefois, égaillaient nos villes naissantes ont fini par disparaître des champs des habitudes urbaines. Pourtant ce facteur culturel favorisait des instants de cohésion sociale. L’incessante quête de l’argent en vue de subsister a fait voler en éclat tout cet appareillage culturel rassembleur pour instaurer une marque d’individuation social exacerbé, au point où, chacun se retrouve cloîtré sur soi même, laissant le temps incruster sa marque de vieillesse sur chacun. On existe que pour travailler et aller mourir en définitif. Alors que la possibilité d’une sage réflexion à l’émergence de projet de société novateur, pouvait aider à palier ce dramatique inconvénient afin de laisser venir au jour de réelles chances à l’homme de vivre d’abord heureux en faisant justement du travail, rien qu’un moyen qui y contribue et non un but.

CE QUE NOUS ENVISAGEONS AVEC LA VOLONTE DES HOMMES ET LA PUISSANCE DE DIEU.

Il est vrai qu’il faut travailler, mais il est tout autant aussi vrai qu’il faut savoir jouir sainement de la vie. C’est pourquoi :
En accord avec la notabilité du village Ebrié, notre terre d’accueil, nous nous conformerons tout naturellement à leurs pratiques culturelles et nous participerons, autant qu’il nous sera permis, aux festivités y afférant. Les fêtes Atchan du village d’Adjamé seront les fêtes de tous les habitants de la commune d’Adjamé. Nous pourrions, à des dates précises en faire des attractions touristiques en transformant par exemple toute la commune en village artistique aux couleurs de la culture traditionnelle Ebrié.
Nous ne ferions pas que bénéficier des œuvres culturels de notre hôte. Il lui sera servi en retour la production des cultures des autres horizons. Quatre plates-formes (le terrain des 220 lgts, celui de foot d’Adjamé Harris, le Château et le Stade de Williamsville) vont servir, les fins de mois, à des manifestations artistiques, selon un programme établi de passages des diverses ethnies et communautés vivantes dans la commune. Ces prestations de ce genre doivent faire office de fêtes foraines fortement médiatisées avec aux alentours des expositions vente. Et chaque fois qu’une ethnie ou une communauté étrangère se produit, toute la commune, comme une seule personne, doit se retrouver, en ces lieux, représentée, en des entités ethniques, avec à leur tête, leurs chefs respectifs. Cet aspect de notre projet culturel, on le voit si bien, vise à faire la promotion d’un nationalisme et d’un esprit universel faisant de notre commune un véritable village planétaire de la culture universelle. On s’arrangera à ce que toutes ces manifestations soient hautement sécurisées par nos vigiles municipaux, nos scoutes et par nos braves forces de défense et de sécurité. Les personnes âgées y auront une place importante.
Nous organiserons à la veille des grandes fêtes : Tabaski, Noël, Pâques etc… des foires d’exposition d’œuvres d’arts. Nous profiterons en même temps pour faire, avec des sponsors, la promotion d’œuvres musicales des jeunes d’Adjamé.
Nous favoriserons des contacts avec des communes des Etats membres de la sous région, celles de la Francophonie et des communautés d’autres horizons jusqu’à l’effectivité évidente de jumelage et d’échanges divers entre des familles et des individus. Ce processus d’échanges pourra déboucher sur des invitations effectives dans nos foyers, des familles étrangères. Il est sûr qu’en retour l’ascenseur pourra remonter.
nous entretiendrons notre jeunesse à l’éveil de la conscience par des débats thématiques au sujet des faits de société avec des conférenciers de notoriété, en vue de faire d’eux de valables agents de développement repus au savoir, au savoir faire et au savoir être.
au sujet de la piraterie des œuvres de l’esprit, nous nous engagerons à mener un combat pacifique et intelligent en convoquant à une table d’échange les représentants du Burida, les représentants de l’Union Nationale des Artistes de Côte d’Ivoire et des représentants des revendeurs de CD piratés exerçant dans la commune. Nous ferons en sorte, qu’à l’issu de cette rencontre un consensus soit dégagé pour que toutes les parties puissent tirer profit. Au demeurant, nous n’admettrons jamais que sur la commune d’Adjamé, soient vendues des œuvres piratées autant que des produits périmés par exemple, raison pour laquelle cette table de spéculation en vue de trouver le juste milieu pourra permettre aux uns et aux autres de tirer équitablement profit, dans une forme de légalité avérée. Car comment comprendre qu’après moult recherches de sources d’inspiration, moult démarches pour la production de leurs œuvres que d’autres personnes, tranquillement posées dans leurs salons, ayant tout simplement fait l’effort de s’octroyer des outils de duplication, tapis dans l’ombre, sans aucun effort, puissent jouir malhonnêtement du fruit des labeurs de nos braves artistes. Si le bon sens ne suffit plus pour avoir conscience de ses malversations, il est tout de même nécessaire pour la quiétude de l’âme après la mort de refuser de telles pratiques. Oeuvrons en sorte que nos artistes puissent vivre et faire vivre les leurs du fruit de leur labeur.
Nous construirons un musé des cultures et des civilisations à Adjamé village. En plus des objets historiques, une salle spéciale sera consacrée à l’exposition de photos anciennes relatives au développement de la commune.
Et tout ce processus connaîtra un bon déroulement s’il est entrepris dans un environnement d’évidente clarté. Pour cela nous nous attellerons à renforcer les prérogatives de notre radio de proximité en modifiant sa ligne éditoriale dans le sens réel d’un esprit d’ouverture et de partage communautaire, dans la vérité. Ensuite, à elle, il faut nécessairement adjoindre un bulletin local d’information qui sera accessible au prix de 100F par ce que fortement soutenu par la publicité. Ces deux organes Périodiquement rendront compte des activités et des procès verbaux du conseil municipal et de celle des (C.S.E.F.). Ainsi tous les habitants d’Adjamé seront le jour au jour au fait des mouvements financiers, par exemple. Ils étendront leurs informations jusqu’aux annonces sociales bonnes comme tristes de manière gratuite pour les habitants d’Adjamé.



C. SITUATION DES PERSONNES DU TROISIEME ÂGE

Une place essentielle sera consacrée aux soins des personnes du troisième âge. Le paradoxe, qui se dégage d’emblée, c’est qu’inéluctablement tout le monde, à souhait, tend vers cet état de nature. Mais, for malheureusement, pendant qu’on est tout encore en possession de toutes ses forces, on pense moins à produire des projets en vue de mieux vivre cette période. Aujourd’hui plus que jamais, il s’avère important d’y penser sérieusement, en commençant par :

Favoriser des points de rencontres quotidiennes, selon des sensibilités socio psychologiques les plus favorables :

v Mosquées
v Eglises
v Temples
v Foyer de causette

Agrémenter ces lieux par la livraison quotidienne d’ouvrages divertissants, de journaux, d’outils informatiques (Internet) pour échanger avec des amis d’ici ou d’ailleurs.
Servir le café et le repas de midi, le tout, sous la surveillance d’un agent social gériatrique.
Faire en sorte qu’elles perçoivent leurs pensions depuis le domicile.
Choisir parmi elles des candidats aux pèlerinages religieux, à la solde bien sûr de la caisse de la commune et non plus par celle d’un individu. C’est à Dieu seul qu’il faudra dire merci et non aux hommes pour faire de vain culte.
Organiser une prise en charge médicale dont les clauses vont être négociées avec des maisons d’assurance de la place, pour mille personnes âgées. Une fois souffrant, nos vieux ne feront que se rendre immédiatement dans un hôpital de la place pour recevoir des soins adéquats.

Tout de suite, ce projet, il faut l’avouer, ne va pas sans susciter de vives préoccupations dans les esprits des personnes averties de vaines manœuvres d’enfarinement de quelques véreux candidats, aux veilles des joutes électorales. On peut être tranquille. Nous venons dans l’arène politique, il y a lieu de rappeler, avec le langage de la vérité, car l’Eternel nous a vivement recommandé ceci : « Voici ce que vous devez faire: dites la vérité chacun à son prochain; jugez dans vos portes selon la vérité et en vue de la paix; que nul en son coeur ne pense le mal contre son prochain, et n’aimez pas le faux serment, car ce sont là toutes choses que je hais, dit l’Eternel. » Zacharie 8,16-17 parce que nous sommes sans ignorer qu’au dessus de l’homme il y a Dieu et c’est plutôt à lui que nous devons rendre compte. Ainsi dit, langage de vérité, nous n’avons rien à offrir à la population comme argent. Mais, nous rendons grâce à l’Eternel Dieu Tout Puissant qui a permis aux hommes d’avoir des idées. Et les idées il y a des hommes à Adjamé qui sont capables d’en déployer.

Alors pour soutenir financièrement ce point de notre projet, sans même compter encore sur un quelconque budget de la commune, essayons-nous à cet exercice :
Supposons que les personnes résidantes dans la commune d’Adjamé soient au nombre de 500.000. Et si on prélevait, ne serait-ce que la somme de 100F par habitant et cela par mois, nous aurons au total 50.000.000F de nos francs. Nous n’aurons apparemment pas de difficultés en vue, d’autant plus que cette somme va être précollectée par les (C.S.E.F). Il est bien de rappeler que cet organe regroupe les représentants des diverses entités ethno religieuses, capables d’en gérer l’effectif. Car chaque représentant d’une entité est censé en connaître individuellement les membres. Et les membres ont tout intérêt à se faire connaître du chef de leur collectivité en vue de la gestion de toutes situations, heureuses ou malheureuses, partant de l’organisation des solennités, jusqu’à la défense et au respect des droits humains, en passant par la réalisation de projets économiques, le tout de manière régulière et légale.
Alors le collectif des (C.S.E.F.), gestionnaire de cette quête aura à débourser, pour la prise en charge sanitaire d’un effectif de 1.000 personnes du troisième âge, à hauteur de 5.000 F par individu et par mois, à une assurance de la place. Ce qui reviendrait à 5.000.000 de nos francs. Il restera dans leur caisse la somme de 45.000.000.F. Du montant restant, ils en défalqueront 10 autres millions en vue des frais alloués aux charges quotidiennes de ces personnes du troisième âge.
En clair, il restera après cette opération, la bagatelle de 35.000.000 F. cette manne pourrait être repartie, à hauteur de 1 million entre les dix huit quartiers et 5.000.000 de francs pour le village ébrié qui est une entité particulière avec plus de charges en tant que village à proprement parlé. Les 2 millions restants pourraient constituer un fonds de caisse permanent pour supporter d’éventuels imprévus, au demeurant aider à la mise en place de micros projets au niveau de la cellule femme.
D’autres idées peuvent être toujours bien venues pour que l’on suscite à travers cette opération un esprit de cohésion sociale emprunt surtout de valeurs fondamentaux d’attention, de préoccupation, de partage avec l’autre, le prochain.
Que chaque membre de l’immense famille communale réussisse à s’inscrire dans la noble idée d’une véritable communauté destinale à bâtir au fil des temps en vue d’un creuset de cultures universelles où un est pour tous et tous pour un dans un définitif lien à Dieu.
Ainsi, désormais à Adjamé la devise sera :" un pour tous, tous pour chacun" véritablement vécue dans des faits et gestes pratiques. Il faut éviter au peuple de fausses promesses et se faire élire pour s’enrichir tout seul. S’il y a richesse à Adjamé, il y a de la richesse pour tous et pour chacun. Que Dieu Fasse.


D. LES PERSONNES HANDICAPEES

Parler des personnes handicapées dans un programme de société, parait d’abord en un sens, incongru, un peu mal placé au point où si nous nous trouvions véritablement dans une société dans laquelle les normes éthiques et morales, sont admises et respectées, ne serait-ce que ça, il est de toute évidence qu’une naturelle solidarité de principe et de fait, pouvait se réaliser en toute évidence, dans le but de venir en aide à nos sœurs et frères dans les divers besoins, à eux exprimés. Mais malheureusement, tel n’est pas le cas. Et bien pourtant, tous, il faut avoir le courage de le reconnaître, sommes susceptibles de vivre cet état physique. Il n’est nullement exclusif à quelques êtres. Il est bien d’y penser. En sus, le handicap physique, n’est pas un handicap mental. Il y a des personnes handicapées qui sont capables de déployer plus d’intelligence que des personnes physiquement bien portantes, raison pour laquelle, siégera au sein du conseil communal, un représentant de personnes handicapées. Comme tous les autres conseillers, il aura à travailler au compte de la commune et s’occupera spécialement des préoccupations des personnes handicapées.

E. LUTTE CONTRE L’INSALUBRITE.

Pour parler de la salubrité à Adjamé il faut inéluctablement émettre une analyse de fait, au regard d’autres communes, surtout celles qui l’environnent Plateau, Attécoubé, Cocody, Abobo et Anyama. Les trois premières, plateau, cocody et attécoubé ont fini par être des localités propres et embellies. Les deux autres Abobo et Anyama, demeurent dans l’insalubrité de même que la nôtre.
Analyse :
Les premières ne connaissent pas d’intenses activités commerciales, Attécoubé et Cocody surtout. Le Plateau qui en connaît a été préservé de l’insalubrité par une intelligence gestion des secteurs d’activités en boutiques, en magasins de commerces. Il faut saluer l’ingéniosité de l’actuel Maire, qui, à l’instar de son collègue de Treicville, à user du service de vigiles ambulants pour libérer les vendeurs errants des grandes artères de la commune et des devantures des magasins. Ainsi, Treichville, Plateau, Cocody et Attécoubé tendent à être des communes propres, mais surtout libérées d’autres types de pollution telles que les bruits assourdissants et les difficultés de la circulation.
Dès lors :
Pour que Adjamé soit propre il faut en faire de même et cela va d’ailleurs être bénéfique pour les commerçants et pour les caisses de la mairie.
Pour le premier cas, les commerçants qui paient de lourdes charges (patentes, loyers etc.) en vue d’écouler leurs marchandises ne se verront plus abusivement exploités par des personnes, qui sans aucune charge à supporter, revendent tout juste à la devanture de leurs magasins, les mêmes marchandises et à de vils prix. Débarrassés de ces derniers, par les deux milles vigiles, qui seront employés et justement rémunérés à hauteur de 100 000 F par mois, en prélevant seulement 100 F par jour chez ces mêmes commerçants avérés qui seraient plus de 100.000 au nombre. Ils seront heureux parce que les clients désormais viendront en masse, acheter en toute sécurité.
Ce qui, justement, dans le second cas, pourra permettre de faire entrer un peu plus et sans assez de contraintes, assez d’argent dans les caisses de la Mairie parce qu’il serait plus facile, à partir d’une évidente visibilité de répertorier les magasins de la commune.
A cela il faut ajouter une prime de motivation au niveau du traitement salarial des préleveurs de taxes afin de leur éviter toute forme de corruption.
Pour revenir plus spécifiquement à la question de la salubrité, il va de soi, qu’une fois dégagé chacun prendra soin de sa devanture. C’est une logique d’approche de vente. Il faut éclairer toutes les rues. Abidjan n’attend plus que Adjamé, Abobo et Anyama pour être une ville rutilante. Yopougon et Bingerville sont déjà en voie de restructuration, dans ce sens. Il va falloir alors préconiser une nouvelle politique où la cité évolue de manière à concilier le développement humain et la restauration, la protection et une bonne gestion de l'environnement, d’où, un habitat subséquent.

F. L’HABITAT

On désigne par habitat humain le mode d'occupation de l'espace par l'homme pour des fonctions de logement. On parle ainsi d'habitat individuel, d'habitat collectif, d'habitat groupé, d'habitat dispersé... Et, par extension, l'ensemble des conditions de logement. Il est de tout évidence que le manque d’espace de construction à Adjamé ne peut qu’autoriser qu’une politique de restauration de l’immobilier existant, par la construction d’habitat collectif. C’est l’habitat le plus dense qui se trouve en général en zone urbaine. Il se développe en hauteur en général au delà de R+4. Les espaces collectifs (espace de stationnement, espace vert entourant les immeubles, cages d'escaliers, ascenseurs,...) sont partagés par tous les habitants; l’individualisation des espaces commence à l’entrée de l’unité d’habitation. COMMENT S’Y PRENDRE ? Nous irons vers les propriétaires terriens qui n’ont pas encore eu les moyens de hisser leurs infrastructures immobilières au niveau du mode d’évolution de l’urbanisme actuel, leur proposer une aide financière dans ce sens. Aide qu’ils auront à rembourser sans aucun intérêt d’autant plus que les fonds pourraient parvenir des caisses du (C.S.E.F.), dont ils sont, a priori, adhérents. Seulement, au nom de l’intérêt général, la commune leur fera la demande de mettre un pallier de leur édifice à sa disposition. La somme recueillie dans cette opération avec les propriétaires pourrait servir à subventionner d’autres projets, notamment, la mise en place d’un fonds d’aide à l’éducation avec la construction du complexe scolaire allant du primaire au supérieur, par exemple.

G. LA SANTE

Le Service de Santé Ambulatoire, (S.S.A.). Déjà nous saluons les efforts de l’Etat dans ce sens. Mais un plus va être réalisé avec notre programme. Il faut désormais, dans notre commune, rapprocher les structures sanitaires de nos populations à travers la circulation des bus de santé ambulatoires, le Service de Santé Ambulatoire, (S.S.A.). Le ( S.S.A.) se rendra sur place dans divers endroits de notre commune, en des périodes bien déterminées pour prendre en charge les patients.


H. AXE COMMERCIAL


L’on pourrait faire d’Adjamé le ’’DUBAI’’ de l’Afrique. Il suffirait pour cela, qu’à la prise de notre fonction comme premier magistrat de la commune, sous l’onction du Tout-Puissant, de porter un coup d’innovation dans l’axe commercial, à travers un processus d’inversion des mouvements du vendeur à l’acheteur. Désormais ce ne seraient plus nos commerçants qui paieront très chers les billets d’avion avec les corollaires de tractations de la paperasse administrative, qui se déplaceront d’Abidjan à Dubaï, ou encore sur d’autres marchés, pour aller chercher et venir écouler leurs marchandises, ça sera plutôt, des missions d’hommes d’affaires commis par la commune qui partiront vers ces horizons en vue de traiter une fois pour toute un marché qui consisterait à rencontrer des patrons de grandes chaînes de production, tels que les fabriques des bijoux, des portables, des vêtements etc. afin que ces derniers effectuent eux-mêmes le déplacement jusqu’à Abidjan pour écouler leurs stocks. C’est bien à l’image « des nanas benz » au Togo qui recevaient des représentants des firmes étrangères qui venaient sur place leur proposer leurs produits. Du coup, les commerçants ivoiriens pourraient être, dans la sous région, à leur tout, des grossistes qui revendront aux commerçants venus du Ghana, du Togo, de Burkina Fasso, du Niger, du Mali, de la Guinée etc. leurs provisions. Mais tout ceci dans une organisation rationnelle des ventes de vente.

I. CREDIT COMMUNALE : MOUSÔ DAGUA

Adjamé étant une cité à intense activité commerciale, il serait tout logique qu’elle puisse en tirer profit par l’établissement d’une structure bancaire propre à elle. Le profit irait d’abord dans le sens de l’emploi pour les jeunes et ensuite elle pourrait en un système de micro crédit permettre à nos mères de mettre sur pieds des projets allant dans le sens de la lutte contre la pauvreté. Cette structure bancaire sera entièrement dirigée par des dames.




J. L’ADMINISTRATION EN LIGNE

En vue de mettre fin à une lourdeur administrative et là la corruption, les demandes de pièces d’état civil et autres, au niveau de la mairie se feront désormais par ligne, via internet. Un rendez-vous sera fixé après la procédure de demande. C’est seulement au retrait que les frais vont être perçus par l’agent municipal.

K. LE SCOUTISME


La pratique du scoutisme a un peu perdu de son importance en Côte d’Ivoire, vu qu’elle n’a pas toujours pas été bien suivie, faute notamment de moyens financiers et de ressources humaines appropriées. Pourtant, bien menée, cette école de formation de l’enfance à l’engagement responsable citoyenne en situation sociale, peut s’avérer assurément comme indicatrice de signaux de l’avenir de notre pays avec des enfants déjà assez responsables dans la tête du fait de la maitrise des fondamentaux à une bonne conduite citoyenne. Si la démocratie commence par la participation effective de bons citoyens au processus de prise de décisions majeures, il s’avère qu’il soit impérieux qu’elle puisse penser en prime à la formation des futurs citoyens. Voici pourquoi, nous allons mettre sur pieds un scoutisme avec des modules novateurs de formation civique et morale de nos enfants, futurs citoyens.


L. EXTRAS

La première fois, de mémoire d’homme, à Adjamé et même dans toutes les autres communes, pour le respect de la population et dans la crainte de Dieu, un programme qui prend en compte les préoccupations des citoyens au quotidien est conçu et leur est présenté.
La première fois, de mémoire d’homme, à Adjamé et même dans toutes les autres communes, pour le respect des jeunes et dans la crainte de Dieu, un des leurs siègera au conseil municipal, pour défendre directement les préoccupations de sa génération.
La première fois, de mémoire d’homme, à Adjamé et même dans toutes les autres communes, pour le devoir d’amour et de compassion que l’on doit aux personnes frappées de handicape et dans la crainte de Dieu, un des leurs siègera au conseil municipal, pour défendre directement les préoccupations afférentes à leur état.

Conclusion

Ça suffit !!!
Ça suffit les souffrances inutiles !!!
Ça suffit le temps de vaines frustrations en vivant SEUL les situations !!!
Ça suffit les suivis des personnes qui viennent sans programme nous demander de les Voter et puis après qui s’enrichissent SEULES AVEC LEURS FAMILLES, sous nos yeux Pendant que nous continuons de souffrir avec nos enfants.
Ça suffit !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Allons avec ce programme réaliste de société que nous propose l’équipe des fils d’Abraham, d’Isaac et de Jacob qui ont la crainte de Dieu, le respect de la dignité et des libertés individuelles, afin qu’en mettant ensemble toutes NOS PETITES FORCES nous puissions en constituer UNE PLUS GRANDE AU SERVICE DE TOUS ET DE CHACUN…

jeunes filles, jeunes garçons de l’âge de dix huit ans, c’est ton premier acte de votation. Parce que tu es allé à l’école, tu sais lire et écrire, penser et agir, toi aussi tu deviens un responsable dans l’édification d’une cité juste et bon à vivre. Cinq années c’est assez long. Pour la gestion de ta cité, choisis le meilleur programme qui pourra t’aider à t’épanouir dans la vie avec les mêmes chances que les enfants des autres communes. Ne te laisse pas acheter la conscience par des hommes qui n’ont rien que de l’argent comme programme pour enrichir leur propre personne et leurs familles. Ce programme est conçu pour ton avenir. Aide à le modifier si tu lui trouves des points d’imperfection. Merci que DIEU t’éclaire toujours.
Chers parents nous ne sommes pas à notre premier scrutin. Nous n’avons pas de procès à faire. Tous nous nous sommes édificateurs ou coupables de notre bonheur ou de notre malheur, mais toujours est il qu’il suffit d’ouvrir les yeux et de se servir de sa conscience pour se rendre à l’évidence que beaucoup de choses nous manquent. Nous aurions pu prospérer, vivre dans un environnement sain et agréable, si nous avions su faire le bon choix autrefois au regard de la sainte vérité divine. Se tromper une fois c’est possible. Se tromper deux fois c’est commencer à se faire injure du fait que quelque chose d’essentiel nous manque. Et l’homme qui se met toujours à s’excuser ou à regretter doit se poser de sérieuses questions sur sa nature. L’expérience d’aujourd’hui doit nous servir, chers frères et sœurs de la commune d’Adjamé à l’édification de notre avenir meilleur. Faites le bon choix.
Chers parents du troisième âge qu’est-ce qui a été fait pour que tu puisses être pris en considération dans cette structure sociétale nouvelle où, les valeurs tendent de plus en plus à s’éloigner des pratiques humaines ? Choisi le programme qui pense à ta protection et à ton épanouissement.
jeunes filles, jeunes gens, en âge d’avoir une famille, le gîte et le couvert pour vivre aussi les meilleurs moments d’un foyer de bonheur, penses-tu te contenter, chaque fois, aux veilles des joutes électorales, de quelques bouteilles d’alcool, tout juste le temps d’un moment de cinq jours de plaisir, pour souffrir ensuite de jalousie de cinq années pendant que le donateur, à tes yeux va multiplier ses richesses qui ne seront qu’aux seuls bénéfices de lui-même et de sa famille ? Il est encore temps, pour tous et pour chacun que nous allions construire une cité juste et équitable au bénéfice de tous et de chacun.
Hommes religieux, ainsi qu’un bon berger, comme l’ont fait Abraham, Isaac et Jacob, conduit ton peuple à la source qui produit la bonne sève de vie. Celui qui connaît le fruit, connaît l’arbre.
que le Père d’Abraham, d’Isaac et de Jacob nous éclaire.
De ce fait, dans la clarté, voici comment il est possible à une équipe municipale de mener des actions d’envergures sociales, surtout réalistes et réalisables, sans même encore compter sur un quelconque budget dans l’exercice de leur prérogative.

. Nous appelons surtout les enfants d’Adjamé qui se trouvent partout dans le monde, qui respectent l’homme et qui ont la crainte de Dieu à nous aider dans les idées et à nous apporter des moyens afin qu’un jour, à leur retour ils puissent se retrouver avec les siens dans un environnement de plus riche et prospère. Que Dieu nous bénisse.

Vous trouverez ce programme sur le blog. Nous vous invitons à aller le consulter et en faire des critiques constructives en vue de bâtir, ensemble une commune vivable et viable.
Que Dieu vous bénisse.

Joignez-nous au (225) 07 42 62 66 / 05 32 52 78 / 07 88 20 16


UNISSONS-NOUS POUR LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETE